Après trois jours des consultations pré-budgétaires lancées en date du lundi 09 juin 2025, à l’hôtel Sulutani, dans la commune de la Gombe, le Secrétaire Général au Budget, Pierrot Nke Sanamoko, a, au nom du Ministre d’État, Ministre du Budget, Aimé Boji Sangara, clôturé les consultations pré-budgétaires pour l’exercice 2026.

Dans sa prise de parole, la plaque tournante de l’administration du Budget a martelé sur le fait que ces assises de haute portée ont été marquées par des réflexions intenses, des échanges techniques et des débats constructifs entre plusieurs experts du gouvernement, des membres des organisations de la société civile, des partenaires techniques et financiers de la RDC avec un objectif assigné et précis : « cette activité avait pour objectif l’enrichissement technique et stratégique du cadre budgétaire à moyen terme (CBMT) ainsi que du document de déclaration sur le risque budgétaire (DRB) pour la période 26-28, deux instruments essentiels de prévisibilité et de transparence budgétaire, prônée par la loi relative aux finances publiques (LOFINP) et le décret portant gouvernance budgétaire », a-t-il déclaré.

Poursuivant son allocution, le Secrétaire Général au Budget a rappelé à l’assistance que ces consultations pré-budgétaires constituent un cadre participatif, inclusif et transparent dans la gestion moderne des finances publiques.
Pour lui, elles faciliteront l’élaboration du budget 2026, car le CBMT tel qu’enrichi sera finalisé par le ministère du Budget et soumis pour examen et adoption au Conseil des ministres.

À en croire Pierrot Nke, « l’autre piliers de ces assises a été la Déclaration sur le risque budgétaire, document encore jeune dans notre pays et dans notre architecture budgétaire mais cruciale pour garantir la résilience quant aux aléas pouvant subvenir au cours de la période. Pour faire face à ces aléas, un effort permanant est attendu de toutes les administrations financières et des services publics pour exploiter au mieux le potentiel fiscal de notre économie et mobiliser davantage les ressources innovantes. Cette abnégation est aussi attendue pour que l’exécution des dépenses publiques se fasse dans le respect des priorités retenues dans le cadre budgétaire à moyen terme qui est le document fédérateur dans le processus budgétaire », a-t-il conclu.
In fine, tout au long de ces travaux qui se sont clôturés ce jeudi 12 juin, il y a eu cinq exposés des experts portant sur les thèmes ci-après : hypothèse macro-économique, fluctuation conjoncturelle et projection 26-28, cadre budgétaire à moyen terme et déclaration sur les risques budgétaires 26-28, innovation et politique phare, politique fiscale et ressources innovantes au rôle, perspectives pour 26-28, gestion de crédit carbone, définitions des concepts et liens avec le budget de l’État et enfin déconcentration de l’ordonnancement existant et perspectives.
Sept groupes composés par secteur ont donc constitué le socle des travaux en atelier, précise le rapport synthèse.
Tout est bien qui finit bien.
Ghislain Boba