Le Président de la République démocratique du Congo, Felix-Antoine Tshisekedi, a, ce lundi 08 septembre, à la Cité de l’Union Africaine, réuni, autour de lui les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, la Première Ministre ainsi que le président de la Cour Constitutionnelle.
Au cours de cette réunion interinstitutionnelle essentiellement axée sur la sécurité dans l’Est du pays, particulièrement à Uvira, et la rentrée parlementaire, le Chef de l’État a insufflé un esprit de paix et sérénité en vue d’un fonctionnement adéquat, pacifique concourant au bien-être du peuple congolais.

À l’issue de cette réunion, le Président de la Chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, a restitué l’essentiel de ce au sujet duquel ils ont échangé avec le Père de la Nation. Pour le numéro un d’entre les élus nationaux, le Chef de l’État les a exhortés à assurer une rentrée parlementaire sereine axée sur les priorités nationales.
« Le Chef de l’État s’attend à une rentrée parlementaire qui préserve la souveraineté de notre pays, à travers les discours et l’intégrité de notre territoire; et surtout les droits humains et la sécurité de nos populations dans l’Est »
Poursuivant sa dialectique, le Speaker de l’Assemblée nationale a affirmé :
« Le Président de la République voudrait qu’on imprime une nouvelle dynamique aux réformes en cours, et c’est à travers le ministre ayant les Relations avec le Parlement dans ses attributions que nous allons collaborer avec madame la Première ministre et l’ensemble du Gouvernement, parce que les réformes viennent de tous les secteurs de la vie nationale. «
Concluant sa restitution, Vital Kamerhe a confié:
« le Chef de l’État voudrait absolument que nous travaillions en parfaite collaboration avec le Gouvernement, pour faire triompher la cause du pays. En ce moment où le pays est dans une phase cruciale, le Président de la République continue de se déployer diplomatiquement pour la sécurité du pays. »
Un discours qui vient juguler des diatribes inutiles qui ne contribuent nullement à l’avancement du pays ni au bien-être des congolais qui attendent de leurs élus autre chose que des règlements de comptes.
Grosso modo, la parole du Président de la République a force d’une loi et ne demande qu’un simple alignement de la part de ceux qui l’accompagnent en vue de la réussite de son mandat à la tête du pays.
Ghislain Boba