Dans la nuit du 11 au 12 septembre 2025, entre 1hoo et 2hoo du matin, un drame atroce est survenu sur l’avenue Mpeyi 3, au quartier Bianda, dans la commune de Mont-Ngafula. Alors qu’il se reposait paisiblement chez lui, entouré de sa femme et de ses enfants, M. Kamanda, ingénieur civil de profession, a été victime d’une attaque d’une rare violence.
Tout a commencé par des bruits suspects. Depuis la fenêtre de sa chambre, il a aperçu des hommes en train de forcer le portail de sa parcelle. Malgré ses cris d’alerte et les bruits destinés à réveiller le voisinage, personne n’est intervenu. Les assaillants ont franchi la véranda et tenté de défoncer la porte du salon.
Déterminé à protéger les siens, M. Kamanda est sorti leur faire face. Courageusement, il a voulu comprendre leurs intentions. « De l’argent », ont-ils répondu, avant de se jeter sur lui pour le frapper. Seul face à plus d’une dizaine de criminels, il s’est défendu avec acharnement. Voyant qu’il résistait, ils l’ont violemment frappé à la tête avec un objet lourd. Blessé, il a tenté de se réfugier dans le salon, mais les malfrats ont enfoncé la porte, menaçant directement sa femme et ses enfants.
Ne supportant pas de voir sa famille en danger, il s’est de nouveau interposé. C’est alors qu’il a reçu une balle en pleine poitrine, puis une autre au ventre. Malgré la douleur, il a continué à lutter, poussé par l’instinct de protéger les siens, avant d’être finalement abattu avec une brutalité inhumaine à coups de machettes et d’armes diverses.
Pendant près de deux heures, il a résisté seul contre une bande armée, défendant jusqu’au bout son foyer et les siens. Les assaillants ont fini par quitter les lieux, n’emportant qu’un téléphone et une petite somme d’argent. Deux véhicules abandonnés sont restés sur place.
Le plus révoltant demeure l’absence totale de réaction des forces de sécurité. Aucun policier, aucun militaire n’est intervenu, malgré les coups de feu entendus dans le voisinage. Pourtant, tout près se trouvent la résidence d’un ministre, protégée par une garde, ainsi qu’un poste de sécurité. Mais personne n’a bougé.
Transporté d’urgence à l’hôpital, M. Kamanda a succombé à ses blessures. Il est mort sous les yeux de sa femme et de ses enfants, victime de son courage et de son instinct protecteur.
C/O Néo-Africa