C’est depuis le mois de juin 2024 que les professionnels de santé oeuvrant dans le secteur de Ganaketi, territoire de Feshi, province du Kwango ont fait état d’une montée fulgurante des cas de « Konzo », précisément dans les centres de santé des villages Tsaku Malafu, Mafuti, Kasombo Polo et Mahungu appartenant à la Zone de Santé de Mwela-Lembwa.
D’après le constat des experts en santé, cette situation aurait comme cause une alimentation précaire et non-équilibrée, surtout en cette période de saison sèche, que connaît la population de cette partie de la République Démocratique du Congo.
Au fait, que retenir de l’épidémie « Konzo »?
Selon les professionnels de santé, cette maladie est la « résultante d’une mauvaise alimentation centrée sur une consommation excessive et quasi monotone de manioc. » Le Konzo est, pour ainsi dire, « une paralysie spastique des membres inférieurs (les jambes) « . À l’heure qu’il est, cette maladie est devenu un véritable problème de santé publique car elle n’a pas encore de traitement à l’heure qu’il est.
À ce jour, des familles entières sont gravement atteintes par le Konzo. Paralysant carrément la mobilité des personnes atteintes et qui, par conséquent, deviennent un fardeau pour la société. Voilà pourquoi les Autorités Compétentes ainsi que le gouvernement sont invités à vite intervenir dans cet état des choses afin de sauver des milliers des vies qui sont menacées.
Enfin, avant toute chose, il sied de sensibiliser la population sur des notions faciles à assimiler qui s’apparentent à de petits gestes qui sauvent. À en croire les experts en santé et en nutrition, la population doit s’habituer à consommer des aliments riche en protéines et divers nutriments. Avant de consommer du manioc, il doit suffisamment être désintoxiqué en acide cyanhydrique.
Pour les mamans, avant de transformer du manioc en foufou pour la consommation, il faudra le maintenir dans l’eau pendant au moins 3 jours.
Guylain Boba
