La désignation de Madame Belinda Luntadila Nzuzi comme Présidente du Comité de normalisation (Conor) de la Fédération Congolaise de Football Association par la FIFA a reçue comme un coup de massue sur la tête de certains adeptes bien connus des anti-valeurs qui, non seulement pillulent et polluent le football en République Démocratique du Congo mais aussi qui ont toujours milité, sous couvert, en vue d’étouffer et d’éliminer les vraies valeurs ainsi que les vertus du ballon rond telles que reconnues à travers le monde. Cette expansion des anti-valeurs, au regard des expériences vécues et des cas récurrents documentés en RDC, est toujours tributaire des intérêts mesquins des auteurs des coups bas.
Alors que tout avait été concocté à coup d’un financement planifié, pour la mise en place, non justifiée d’une nouvelle Commission de gestion de la Linafoot, cette cabale, désormais un mort-né, est restée dans le placard de son commanditaire et ses complices.
Par voie de conséquence, ce projet malveillant a été étouffé dans l’oeuf, sans espoir du lendemain après la nouvelle du limogeage de Dieudonné Sambi par la Fifa, mise au parfum de ce qui se tramait à la Fecofa, a pris tout le monde de court sauvant ainsi le football congolais dans son entièreté de l’emprise de ses fossoyeurs.
Luntadila : Une épine sous les pieds des corrupteurs
Selon l’expérience des anciens, la nuit a toujours pris ses distances là où siège la lumière.
Pour le football congolais Madame Belinda Luntadila est synonyme de ce coup de projecteur puissant à même de donner un vrai éclat pour son développement.
Et pour cause, Mme Belinda Luntadila est connue comme une femme de poigne en témoigne son parcours, non seulement sur le plan académique mais aussi au regard de son cursus professionnel.
Pour preuve, en plus d’être membre du Panel des experts commissionés à l’accompagnement de l’organisation des élections à la Fecofa, Mme Belinda Luntadila revient au sein de cette instance comme n°1 du Conor, doublé de son statut de membre de la Commission disciplinaire de la Fifa.
Avec ce visage au pluriel, l’actuelle présidente du Comité de normalisation, (Conor) s’est désormais revêtue de la casquette d’une épine pointue et empoisonnée qui va s’installer sous les pieds des corrupteurs qui croient tout s’offrir à force et à coup des billets de banque.
Selon des sources concordantes, Mme Belinda Luntadila est réputée comme une femme de bonne moralité et de haute personnalité.
Ces deux qualités, a-t-on fait savoir, ont rendu malade toute la pègre qui assombrit l’univers du football congolais.
En soi, un espace où corrupteurs et adeptes des anti-valeurs se sont côtoyés de temps en temps, à travers des pièges des pots-de-vin, tendus au président sortant du Conor, pour l’amener, dans de sales besognes de basse excrétion, au détriment du football congolais.
Pour les observateurs, l’avènement de cette dame dans ce giron, aura l’effet destructeur d’un tsunami en vue de l’assainissement de l’espace footballistique en RDC, toujours rempli d’intrigues injustifiées.
« Toyambi yo », avaient entonné et chanté à l’unisson, les musiciens du pays en 1997 dans la chanson « Franc Congolais », œuvre de Souzy Kaseya.
De la même manière, les adeptes du développement du football en RDC peuvent dire à Mme Belinda Luntadila, présidente du Conor « Ba amateurs ya ndembo ya mboka Congo, bayambi yo. » Mme Belinda Luntadila est la bienvenue à la Fecofa, pour votre court mandat de renouveau du football national et qui va sonner le glas à tous les fossoyeurs dans l’ombre.
JBM
