CAN Féminine Maroc 2025 : Grève des Léopards dames à 24 heures du choc contre le Sénégal

Un véritable scandale secoue le quartier général des Léopards dames de la RDC à la veille de leur entrée en lice dans la phase finale de la CAN Féminine Maroc 2025. Alors que toute la nation espérait voir ses ambassadrices briller sur la scène continentale, les joueuses congolaises ont catégoriquement refusé de s’entraîner ce samedi 05 juillet, menaçant même de boycotter la rencontre inaugurale prévue contre le Sénégal.

À l’origine de cette crise : plusieurs mois d’arriérés de primes non versés. Les Léopards dames réclament avec insistance le paiement des primes liées aux éliminatoires, notamment la double confrontation face au Botswana, ainsi que celles du stage préparatoire organisé en amont de la CAN Maroc 2025.

Cette situation explosive jette une ombre sur les ambitions de la sélection, pourtant portée par une génération prometteuse. Composée de joueuses expérimentées, certaines sacrées championnes avec le TP Mazembe en Ligue des Champions féminine, et d’autres évoluant dans des clubs européens bien rodés, l’équipe espérait marquer les esprits dans cette édition organisée au Maroc.

Mais à l’heure actuelle, l’optimisme laisse place à l’inquiétude. Selon plusieurs sources proches du dossier, les fonds destinés aux joueuses seraient bloqués au niveau de la trésorerie publique, sans évolution notable malgré les relances internes.

Le ministre des Sports, Didier Budimbu, est désormais sous pression. Il est vivement interpellé pour dénouer cette crise en urgence, afin d’éviter une catastrophe sportive et diplomatique. Un forfait des Léopards pourrait entraîner des sanctions sévères de la part de la Confédération africaine de football (CAF), ternissant l’image du pays sur la scène internationale.

Alors que les heures s’égrènent avant le coup d’envoi, toute la nation retient son souffle. Les Léopards dames entreront-elles sur le terrain ? Ou laisseront-elles éclater leur colère, mettant ainsi en péril leurs rêves et ceux de tout un peuple ?

Akim Kakimosiko

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