INSPECTION GÉNÉRALE DES FINANCES-MINES: Jules Alingete, l’Homme-orchestre de la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo

La République Démocratique du Congo venait de gagner 7 milliards USD pour la construction de 6 000 Kilomètres des routes, conséquence directes de la revisitation du contrat chinois par l’Inspection Générale des Finances dont Jules Alingete est le Chef des Services

En effet, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, venait de présider, le jeudi 14 mars 2024, la cérémonie de signature du contrat minier renégocié avec le Groupement des entreprises chinoises (GEC). C’est le 5ème avenant de cette convention de collaboration conclue en avril 2008.

L’amendement de ce contrat venait , pour ainsi dire, de reéquilibrer les choses dans ce partenariat, le rendant, tout compte fait, gagnant-gagnant entre les parties congolaise et chinoise.
Ce qui revient à dire que la révision à la hausse du montant d’investissement pour les infrastructures (de 3,2 à 7 milliards USD) est l’un des points d’accord entre les parties.
Selon l’entendement du Ministre des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro, « Cela représente la construction de plus ou moins 5000 km de routes ». Cet avenant stipule clairement la participation de la RDC dans le capital de SICOHYDRO de Busanga (60% GEC et 40% RDC).

Jules Alingete est-il l’homme providentiel de la RDC dans cette revisitation du contrat chinois?

Le travail impressionnant abattu dans ces renégociations par l’Inspecteur Général des Finances et Chef des services, Jules Alingete, aura produit des effets boule de neige. Son rôle prépondérant teinté d’un patriotisme approuvé dans la renégociation du contrat entre les Chinois et la Partie Congolaise s’avère le fondement même dans la réussite de cet état des choses. Ce qui lui vaut quasiment le titre d’ « homme providentiel de la RDC »

Il sied de signaler que c’est depuis la date du 26 janvier que le patrouilleur financier en chef de la République avait annoncé, par le truchement des membres de la société civile, que le pays de Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ne devait plus être dupé après la revisitation de la Convention signée en avril 2008 entre la RDC et le Groupe des entreprises chinoises (GEC) pour l’exploitation des minerais à travers la joint-venture Sicomines.
À en croire Jules Alingete, c’est après 9 mois de négociations et plus de 30 réunions de longues discussions que les deux parties, c’est-à-dire la RDC et le GEC, sont parvenues, le 19 janvier 2024, à la signature d’un mémorandum d’entente dans le cadre de la Sicomines et qui a conduit à un avenant.
A cet effet, le gendarme financier avait expliqué que le premier gain direct de cet accord reste au niveau des infrastructures, spécifiquement les routes nationales à construire dans le cadre de cette convention plus connue sous l’appellation de « Contrat chinois ».
À défaut de 3 milliards USD initialement prévus, lesquels n’avaient jamais atteint le seuil pour les infrastructures, la Sicomines à été obligée de disponibiliser 7 milliards USD dont le Président de la République, Félix Tshisekedi, avait fait mention dans son discours d’investiture du 20 janvier dernier, en vue de la construction, de façon spéciale, des routes nationales, à raison d’au moins 324 millions USD chaque année.

Pour l’année 2024, par ailleurs, la Sicomines disponinilisera pour la République Démocratique du Congo, une bagatelle somme de 624 millions USD pour la construction de ces infrastructures routières.

Ne s’étant pas limité là, Jules Alingete a renchéri que cette somme annuelle de 324 millions USD est susceptible de varier à la hausse et légèrement à la baisse selon que la production est forte ou faible. Elle sera donc ponctionnée sur les bénéfices réalisés par la Sicomines, évalués en moyenne à 900 millions USD chaque exercice. De cette somme capable de construire plus de 300 kilomètres de routes, c’est le ministère de tutelle, à savoir celui des ITPR qui en déterminera les priorités.

Dans le même ordre d’idees, l’inspecteur Général et Chef des services a fait un constat amer. En 15 ans, Jules Alingete a remarqué que le GEC n’avait déboursé que près de 890 millions USD pour les infrastructures sur les 3 milliards USD prévus dans la Convention de 2008, en moyenne, c’est seulement 59 millions USD qui étaient débloqués chaque année, dont 30 millions avaient servi à la construction des routes, soit 30 kilomètres par an. Quelle perte pour le pays! Cependant, avec la révisitation du contrat dit chinois, l’on est passé de 30 à 300 kilomètres par an. Soit dix fois plus qu’auparavant. Une véritable aubaine pour la RDC. Une occasion de se bomber le torse pour l’existence de l’homme providentiel de la République qu’est Jules Alingete.

Aussi, faudra-t-il souligner que la RDC avait négocié, il y a 16 ans, un contrat avec le GEC qui consacrait l’octroi de gisements de cobalt et de cuivre en échange de la construction des infrastructures. Ayant été saisi du contenu, des tenants et des aboutissants dudit contrat, en 2023, Félix Tshisekedi l’avait jugé très déficitaire quant aux intérêts congolais et avait demandé qu’il soit revu. Chose due, chose faite.

Guylain Boba

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