Sur instructions du président de la République, Félix Tshisekedi, la délégation envoyée par le ministre des Sports et Loisirs, Me Didier Budimbu, séjourne depuis lundi 25 novembre à Kisangani. Celle-ci a plusieurs missions, également d’identifier un site pour la construction d’un stade moderne d’une capacité de plus de 20 000 places assises, un élément clé du futur dossier de candidature de la République Démocratique du Congo pour organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2029.
Composée de sept membres, cette délégation est conduite par Dickson Yala, Conseiller du ministre chargé des infrastructures sportives et du développement. Elle inclut également des experts du Ministère des Sports et Loisirs, des représentants de la Fédération Congolaise de Football, ainsi que l’inspecteur de la CAF, Emmanuel Kande, et l’expert en administration sportive nationale, Dieudonné Bofala. Tous, jetés à l’occasion.
Dès son arrivée à Kisangani, la délégation s’est rendue au Gouvernorat de la province où elle a été reçue par le Vice-Gouverneur de la Tshopo, le Gouverneur étant en mission à l’extérieur de la province. Après cette rencontre, les sept missionnaires ont immédiatement entamé leur travail sur le terrain en inspectant les infrastructures sportives locales et en identifiant les sites potentiels pour la construction de nouveaux équipements sportifs, dont deux stades municipaux et un gymnase pour la promotion d’autres disciplines.
Le constat était sans appel : du stade Lumumba, qui nécessitera des travaux de modernisation importants, au terrain de l’Athénée de Kisangani, il est urgent de doter la province d’infrastructures sportives adaptées aux enjeux actuels. Ce besoin pressant d’infrastructures est essentiel pour le développement du sport dans la région.
Un atelier de réflexion au tour pour s’y pencher
La deuxième journée de la mission a été marquée par l’ouverture officielle d’un atelier de réflexion sur la promotion et le développement des sports dans la province. La première journée a été consacrée aux dirigeants et encadreurs techniques des disciplines comme les arts martiaux et les sports de combat, avec un focus sur toutes les disciplines sportives, à l’exception du football, abordé lors de la troisième journée de mercredi.
Lors des diverses interventions des participants, un thème récurrent est apparu : “le déficit d’infrastructures sportives, un frein majeur à la pratique et au développement du sport dans la province.”
Il faut retenir que, ces démarches s’inscrivent dans une volonté de préparation active pour accueillir cette prestigieuse compétition du football africain à l’horizon 2029.
Akim Kakimosiko