Dans un message diffusé sur son compte X, l’opposant et candidat malheureux à la dernière présidentielle, Moïse Katumbi Chapwe, proteste contre la volonté du président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, de réviser ou de changer la Constitution du pays telle qu’exprimée lors de ses deux meetings tenus à Kisangani, au mois d’octobre dernier et ce samedi 16 novembre à Lubumbashi.
En effet, arrivé à Lubumbashi le samedi dernier, Félix Tshisekedi Tshilombo s’est exprimé sans gangs en fustigeant l’article 217 de la Constitution qui, selon son entendement, vendrait la souveraineté du pays aux étrangers. Poursuivant son discours devant les lushoises et lushois, le numéro un congolais a dit que personne ne peut lui interdire, en tant que garant de la nation, d’initier la révision ou le changement de la Constitution.
Ne l’entendant pas de cette oreille, l’ancien Gouverneur du Katanga s’est inscrit en faux vis-à-vis de cette démarche et n’a pas hésité de qualifier Félix Tshisekedi de « dictateur voulant s’éterniser au pouvoir « .
« Décidément, Félix Tshisekedi ne reculera devant rien pour se maintenir au pouvoir au-delà de ce second mandat usurpé et assume avec grande fierté son statut de dictateur. Il l’a affiché à l’occasion de son adresse de ce samedi 16 novembre à la Place de la Poste de Lubumbashi. Durant six longues années, il a ignoré les préoccupations et les priorités des congolais. Aujourd’hui, la série de mensonges continue. Il prétend que pour mieux diriger, il doit changer la Constitution qui serait la cause des misères de la population », a déclaré Moïse Katumbi Chapwe.
Selon l’homme de Kashobwe, les derniers propos du président de la République sur les dispositions de l’article 217 de la Constitution démontrent suffisamment le déficit qu’il présente en matière constitutionnelle.
« La déclaration de Tshisekedi sur l’article 217 de la Constitution, prétendument « concoctée à l’étranger par des étrangers », ne fait que révéler son ignorance des principes juridiques dont la compréhension ne nécessite même pas une expertise en matière constitutionnelle. Pour parvenir à ses fins et croyant peut-être ainsi faire oublier la faim, il s’adonne à une interprétation erronée de l’article 217 de notre constitution qui, dans son esprit et dans sa lettre, n’est ni une innovation ni une particularité de notre constitution. Pire, la souveraineté n’est pas à confondre avec le territoire », a-t-il martelé.
Visiblement, c’est parti pour un long moment de pamphlets entre leaders politiques de la RDC eu égard à cette matière qui divise la société congolaise plus que jamais.
Qui vivra verra!
Ghislain Boba
L’inculture de ce monsieur n’est rien d’autre que caractéristique de ce parti politique Udps qui nous a volé notre jeunesse. Il est garant pour son ventre, pour changer la constitution…mais non du paiement des enseignants, des policiers, des militaires, non pour améliorer les conditions de vie et sociales du congolais, non pour récupérer Bunagana ? Jusqu’à quand écouterons-nous des inepties d’un président schizophrène?