RDC/UDPS-Eviction de Kabuya par la CDP: Un coup d’épée dans l’eau pour la plupart des hauts cadres

La majorité des hauts cadres du parti présidentiel, L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), traitent d’illégale la procédure qui a conduit la Commission Démocratique du Parti (CDP) à démettre le Secrétaire Général, Augustin Kabuya, de ses fonctions, ce dimanche 11 août lors des assises de Sainte Anne.

En effet, nombreux sont les hauts cadres de l’UDPS qui qualifie la démarche empruntée par une minorité des frondeurs comme un simple coup d’épée dans l’eau et surtout de vaste blague.
Pour ces hauts cadres du parti cher à Etienne Tshisekedi, Augustin Kabuya est le seul, pour l’instant, en tant que président intérimaire et Secrétaire Général, à avoir la prérogative ainsi que la compétence, étant d’attribution d’ailleurs, à engager le parti en tout point de vue.

Selon l’entendement des hauts cadres du parti, les protagonistes des assises de Sainte Anne ontologiquement violé la procédure de la Convention Démocratique du Parti et outrepassé les limites qui sont les leurs.
Au-delà de cet aspect relevé, 34 membres seulement sur les 110 possibles de la CDP ont pris part à cette activité. Le quorum n’ayant donc pas été atteint pour convoquer une Assemblée. Aussi, doit-on retenir que sur 150 élus du peuple que compte l’UDPS à la chambre basse du Parlement, sur 40 Sénateurs et 15 membres du gouvernement, moins de 20 ont participé à ces assises. Aucun député provincial présent sans oublier la quasi totalité des fédéraux qui ont carrément, au nom de la discipline du parti, boycotté cette blague de mauvais goût. En termes de représentativité, c’est une fine goutte d’eau dans l’océan, ont affirmé les hauts cadres.

Si certains ont déconsidéré cette messe noire, d’autres sont simplement allés interroger les statuts du parti et ont constaté que l’article 30 a été sciemment violé par ceux qui, par jalousie, veulent la tête d’AK47.

In fine, étant un parti démocratique et rattaché au respect des textes, les esprits subtiles invitent les frondeurs à revenir au bon sentiment, de peur de s’exposer aux lourdes sanctions.

Guylain Boba

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