RDC-Portefeuille de l’État/MIBA S.A: À quand la relance et pourquoi titube-t-elle?

A trop vouloir faire durer les solutions, il arrive souvent qu’elles ne soient plus appropriées, en raison du retard de leur application, dans le temps et suivant les circonstances nécessaires.
La Minière de Bakwanga, MIBA S.A, est comme une locomotive qui est sur des rails invisibles et que l’on refuse de concrétiser sa mise en marche !
A qui la faute ?
A l’État congolais via son gouvernement central ou à des individus animés d’intentions mal connues contre les intérêts de l’État et de la société minière, tout simplement ? S’interroge un grand notable de la province du Kasaï Oriental et pourvoyeur, de longue date, de plusieurs fournitures à la MIBA S.A, à savoir, le patriote Aimé-Louis Kayembe Kay’Kong, doublé d’acteur politique.

Cette inquiétude est motivée par le souci de revoir un potentiel public ressusciter pour le bien-être du pays en général et des communautés du grand Kasaï en particulier.
On était déçu par les dysfonctionnements et manœuvres dans la gestion qui ont sensiblement déstabilisé et miné le climat au sein de la MIBA S.A condamnée à un mauvais rendement et à des résultats contreperformants pour cette entreprise qui semble végéter alors que des signes encourageants de relance des activités sont manifestes, avec notamment les 50 millions de dollars américains versés sur ordre du président de la république en personne, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, il y a au moins trois mois !

50 millions, nous dira-t-on, ne sont pas suffisants pour accomplir quelques miracles dans cet ancien fleuron de l’économie nationale !!?
Mais, c’est déjà quelque chose de plus que substantiel pour redémarrer les efforts de cette réhabilitation qui traine et s’enlise.
Il a fallu l’initiative louable du fameux séminaire des états généraux des entreprises du portefeuille, sous l’impulsion du dynamique du ministre d’État, Jean Lucien Bussa Tongba, pour qu’un cahier des charges très explicite soit établi et dressé pour la relance progressive des activités de l’exploitation et de la restructuration de cette entreprise minière en difficulté.
Le code de bonne conduite des comités de gestion et des conseils d’administration respectifs des sociétés publiques, énoncé par le même ministre, avait visiblement élagué les multiples conflits des compétences fonctionnelles et auguré une heureuse poursuite des efforts mais, ce qui surprend est que la machine des procédures semble caler pour parachever ce nouvel élan officiel qui a été imprimé par le patron du portefeuille congolais, Jean Lucien Bussa Tongba, aligné dans la vision et les promesses du Chef de l’État vis-à-vis du cas particulier de la MIBA S.A!
Pourquoi faut-il que les prévisions recommandées et actions proclamées, au cours de ce séminaire tardent d’être opérationnelles jusqu’à ce jour ?!
Voilà les préoccupations de l’opinion publique et celles plus pressantes du grand notable du Kasaï Oriental, aimé-Louis Kayembe Kay’Kong, attaché à l’essor de la MIBA S.A.
Même qu’au niveau des parlementaires, on commence à s’inquiéter de cette lethargie exécutive !

On connaît la volonté édifiante du ministre d’État, Jean Lucien Bussa Tongba, associée à l’option claire du Chef de l’État, Félix Tshisekedi Tshilombo, pour l’assainissement des entreprises publiques où les dernières réformes et récents engagements ont démontré qu’il y a de l’espoir et du changement en exercice.
A ce sujet, on ne peut ne pas féliciter l’apuration des fonds de retraités à l’Office Congolais de Contrôle, OCC, à la Régie des Voies Aériennes, RVA, à l’ex Onatra, pour ne citer que ceux-là, gestes salutaires à étendre diligemment vers les autres entreprises où la gestion courante a du mal à évoluer en raison des contraintes liées à la charge et au rajeunissement du personnel, pour la plupart, âgés et enclins à une retraite méritée.

Que fait donc la dite commission de suivi pour la gestion des 50 millions de dollars américains octroyés à la MIBA par la faveur du président de la république ?

Jusque-là, une opacité règne dans le fonctionnement de cette commission, au sein de laquelle les animateurs de cette relance restent des fantômes. Il conviendrait qu’il ne manque pas des fils- maisons dans cette structure, laquelle est incomplète. L’absence d’un DGA et d’un DA est une anomalie criante. Le procédé de ne pas titulariser ces postes constitue un frein contre toute bonne gouvernance car, attribuer la gestion à des administrateurs ad intérim ( a.i) n’est pas de nature à garantir un environnement de confiance et totalement technique pour cette société d’exploitation et d’expertise minière dont l’écueil d’antan, concernant l’actionnariat minoritaire à celui majoritaire, n’a pas été totalement décanté suite à l’ajout d’autres statuts fantaisistes.

Cet imbroglio empêche de définir quel statut adopter.
Il est donc impérieux et souhaitable qu’une assemblée générale soit convoquée, par le ministre d’État au portefeuille, dans les plus brefs délais en vue de clarifier quels sont les nouveaux statuts de la MIBA S.A depuis la rupture des conventions liées à l’actionnariat et la mise en place d’une commission de suivi qui a rompu l’exercice de la gestion litigieuse. Cette disposition statutaire permettra de pourvoir un comité légalement investi qui va débrouiller la confusion actuelle de certains mécanismes alourdis. Le ministre d’État au portefeuille a la responsabilité d’organiser les affaires courantes et orienter la configuration structurelle révisée de la société.

De manière globale et générale, la titularisation des fonctions devrait tenir compte des profils institués par le patron du portefeuille congolais. Son Excellence Jean Lucien Bussa Tongba avait insisté que le meilleur choix des personnes relève de titulariser des fils-maisons à des postes d’exploitation.
La MIBA S.A en regorge.
A titre d’exemple, des grands directeurs se sont illustrés à l’époque florissante de la Minière de Bakwanga et, cela, de façon notoire et saluée par la majorité des employés qui aimeraient les revoir apporter leur expérience avérée : Kazadi Mabika( actuel DGA en souffrance), Fwamba Tshobobo, Ntanga Théo, des ingénieurs comme crispin Kazadi, Georges Kabeya Mutoka, Mbiya Mbele, Boni Kazadi Buzangu, Kalonji Ditutu, Nyembwe Ya Lolo, Papa Lokemba, Ir Nkolongo, Jules Ntumba, Ir Nkienke Serge, Me Musawu Raoul (expert dans le contrat d’amodiation), Mukadi Mpemba, John Kabangu etc.. qui pourront contribuer aux efforts de Boosting, pour le besoin de la cause, avec des contrats à durée déterminée!

C’est une technicité fiable et de premier plan qui chôme dans la nature. Recourir à ces experts est indispensable pour renforcer le nouvel élan au sein d’un comité restructuré et dépourvu de cadres novices et inexpérimentés pour la bonne marche de la MIBA S.A qui n’en a que faire.

En conclusion, en perspective de la levée de la suspension des engagements du personnel décrétée par le cabinet du ministre du portefeuille, que des mesures strictes de recrutement d’une main-d’oeuvre jeune et qualifiée sont à considérer. Ce personnel renouvelé, coaché par les anciens experts, sera à même de faire face aux défis de cette société longtemps abandonnée.
Une dernière chose: Il ne faut pas que l’on asphyxie cette relance avec des allocations dépensières et inopportunes pour la gestion courante. Il s’agit des frais exorbitants d’installation des structures ( cas du présumé million qui aurait déjà été décaissé pour les membres de cette commission de suivi !)


l’Inspection Générale des Finances, IGF, en tant que patrouille financière, ferait mieux de surveiller toute moindre libéralité qui pourrait s’accorder au détriment de la relance sérieuse de la MIBA S.A qui fait impatienter, voilà plus de trois mois, l’opinion publique générale et, celle particulière du Kasaï Oriental, site d’exploitation de la société minière.
Jusqu’à quand faut-il attendre et pourquoi ? Se demande le grand notable du Kasaï Oriental, pourvoyeur des fournitures diverses de la MIBA S.A, acteur politique, Aimé-Louis Kayembe Kay’Kong qui garde espoir en attendant que les choses bougent davantage, surtout, en ce qui concerne les nouveaux statuts de l’entreprise minière.

La rédaction

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